Parution sur le site Internet de la ville de Méricourt le 15/02/2011Cinq défibrillateurs vont être installés dans des bâtiments de la ville fréquentés par le public et les sportifs. Une démarche volontariste de la municipalité pour permettre de sauver des vies. L'installation de ces défibrillateurs est accompagnée d'actions de sensibilisation qui seront suivies de formations. Samedi matin, le maire accueillait les présidents et responsables d’associations locales pour présenter le dispositif d’un coût global s’élevant à près de 9000 euros. « Au-delà de l’investissement et des coûts de maintenance, si grâce à ces appareils on arrive à sauver une vie, cela n’a pas de prix » soulignait Bernard Baude qui remerciait au passage le Conseil régional et l’association « Ensemble les entreprises de Méricourt » qui offrent chacun un défibrillateur.
Lors de la présentation du matériel, Caroline Papon, de la société Défibril, où la mairie a acheté les défibrillateurs, les boîtiers et les contrats d’assistance, rappelait quelques chiffres. « Chaque année, on compte en France 50 000 arrêts cardiaques et malheureusement avec un pourcentage de chances de survie qui avoisine seulement les 4% ». Pourquoi ? « Parce que le problème, c’est que le temps que les secours arrivent, si personne ne fait rien pour la victime, on perd pratiquement 10% de chance de survie par minute. Lorsqu’une personne fait un arrêt cardiaque, il faut intervenir très rapidement » affirmait-elle avant d’expliquer et de rassurer sur la simplicité d’utilisation du défibrillateur. « Deux électrodes, connectées au défibrillateur semi-automatique, sont placées sur le thorax de la victime. Des instructions vocales guident alors l’utilisateur dans les différentes phases de la défibrillation automatisée. Un logiciel d'analyse du rythme cardiaque détermine si un choc est recommandé. S'il est nécessaire, l'utilisateur suivra les instructions vocales et appuiera sur un bouton pour "choquer" la personne en toute sécurité ».Trois mots suffisaient à Caroline Papon pour résumer la présentation : alerter (composer le 15), masser, défibriller. « La première chose à faire, c’est d’appeler les secours. C’est impératif avant d’agir ». Et pour agir, il faut absolument que des relais soient pris par des personnes sensibilisées pour répondre à des situations d’urgence. Des formations vont être mises en place assurait encore Bernard Baude. « Le chef de corps du CPI (centre de première intervention) des sapeurs-pompiers de Méricourt, le lieutenant Jérôme Fleurant, s’est engagé à donner les formations nécessaires pour utiliser ces défibrillateurs qui seront installés dans les lieux publics ». Nul doute que le soldat du feu sera d'un concours précieux pour assurer les formations.
Les défibrillateurs seront installés à l’espace sportif Jules Ladoumègue, au parc Léandre Létoquart, au Centre social et culturel Max Pol Fouchet, en Mairie et au Foyer Henri Hotte. Un 6e défibrillateur sera certainement commandé pour le futur espace culturel de la médiathèque.
mercredi 21.10.2009, 05:02 - La Voix du Nord
« Ensemble, les entreprises de Méricourt » viennent à nouveau de se réunir en mairie pour faire le point sur ses actions, présenter deux nouveaux membres et dévoiler ses futurs projets. Trois questions à Jean-Marc Lecubin, le président de cette association au nom plutôt évocateur.
Pourquoi rassembler les entreprises au sein d'une association ?
« L'idée originelle de notre association, c'était tout simplement de se connaître entre chefs d'entreprises. Auparavant, l'association Espace multiservices gérait le gardiennage et l'entretien des espaces verts dans les zones d'activités. Au fil du temps, cette association se mourait, faute d'adhérents. Alors plutôt que d'en créer une nouvelle, nous avons changé les statuts, son nom et renouvelé le bureau que je préside aujourd'hui. Les objectifs sont avant tout de se connaître, de mutualiser les moyens et de se rassembler pour être plus fortS et discuter avec les institutions ».
Combien d'entreprises ont rejoint l'association et quelle est sa vocation ?
« L'association vogue sur sa deuxième année et regroupe 22 entreprises méricourtoises installées en zones industrielles. Certains commerçants ont aussi fait la démarche de s'associer à notre aventure. Aujourd'hui, un développement assez fort de ces clubs d'entreprises fait écho que beaucoup d'entrepreneurs, notamment dans les PME, ne se sentent pas représentés au niveau national. Ces regroupements d'entreprises sont en train d'éclore, comme à Carvin, où il est fait un énorme travail sur les mêmes problématiques que nous évoquons, à savoir la signalétique, la sécurité, la propreté, l'éclairage de nos zones, la mise en commun des tontes des espaces verts, le gardiennage etc. Toutes ces offres et services vont être structurés sur un portail Internet des clubs d'entreprises qui permettra aux demandeurs de ces prestations d'en bénéficier. Ils vont pouvoir passer à la vitesse supérieure, tisser une représentativité des PME au niveau national et avoir plus de poids pour se faire entendre ».
Où en est l'association ?
« Aujourd'hui, deux nouveaux membres nous ont rejoints, les entreprises Batilance et Créafer. Le point a ensuite été fait sur les rencontres que nous avons eues avec le député Jean-Pierre Kucheida, puis avec le président de la communauté d'agglomération de Lens - Liévin, Michel Vancaille, qui a découvert notre association. Je suis aussi revenu sur la votation citoyenne pour l'avenir de la Poste. Symboliquement, nous nous sommes associés à ce mouvement, intéressant sur le fond, car le privé se mobilisait pour le public. Nous avions notre mot à dire. En seconde partie, le sujet des retraites a été efficacement développé par Christian Delvigne, de l'organisme AG2R La Mondiale. Enfin, notre soirée prestige du 25 novembre aura pour thème l'Espagne ». •
ARTICLE REDIGE A L'OCCASION DE LA REMISE DES DEFIBRILLATEURS LE 12 FEVRIER